lundi 14 novembre 2011

Prochain départ pour l'Argentine

J'ai programmé depuis quelque temps un voyage en Argentine, en accompagnateur de mon frère Jacques. Au départ de Lyon, le 1er décembre, nous nous envolerons pour Buenos Aires, via Madrid.
De là, par un vol intérieur, nous rejoindrons la Patagonie, et San Carlos de Bariloche, petite ville, surplombant le Lago Nahuel Huapi.
Coincidence ou pas, mais effectuant des recherches pour la rédaction de mon dernier message sur le Rapport Cometa, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que San Carlos de Bariloche était cité dans ce rapport comme l'un des cas les plus marquants d'apparition d'Ovni, à travers le monde.
 Nous sommes le 31 Juillet 1995, le vol 674 d'Areolinas Argentinas, en provenance de Buenos Aires avec 102 passagers et 3 membres d'équipage terminait ses manoeuvres d'approche pour se poser sur la piste de Bariloche
Laissons alors témoigner le pilote, Jorge Polanco :"Quand nous nous trouvions à 15 minutes de vol de Bariloche, la tour de controle nous a autorisé normalement à entamer nos manoeuvres d'approche aux instruments et je suis descendu de 12000 à 3000 pieds" (...)Au moment où j'entamais la dernière descente, j'ai soudain vu en face de l'avion une lumière blanche qui venait directement sur nous à toute vitesse, avant de s'arrêter d'un coup à une centaine de mètres. Quand j'ai repris les manœuvres, l'objet a fait un tour bizarre pour accompagner notre virage de descente et rester en parallèle à une centaine de mètres", explique-t-il. " Mon avion fonctionnait normalement mais, au bout d'un moment, la soucoupe, de la taille d'un avion de ligne, a changé de couleur, deux lumières vertes apparaissant aux extrémités avec une orange dans le centre qui s'allumait par intermittence", poursuit le pilote". (...)
 "Au moment où j’amorçais ma dernière approche, les lumières de la piste et de l'aéroport se sont éteintes d'un coup. J'ai dû remonter à 3000 pieds, en faisant une "manœuvre de fuite", toujours accompagné par l'OVNI qui, lui, est remonté à une vitesse surnaturelle. Je n'en croyais pas mes yeux et j'étais très préoccupé, comme mes deux équipiers", ajoute encore Polanco, selon lequel cet OVNI "ne se déplaçait pas selon les lois physiques et naturelles connues".
 "Quand la lumière est revenue au sol et que j'ai recommencé ma descente, l'OVNI a alors disparu à grande vitesse en direction du Cerro Otto" (une montagne de la région), conclu le pilote qui, une fois au sol, reconnaît avoir dû rester "5 minutes dans la cabine le cœur au bord des lèvres".
Témoignage assez exceptionnel de la part de ce pilote, dont on ne peut mettre en doute la parole, au regard du nombre de témoins, et des évènements connexes, comme la coupure de courant de la ville.
La presse locale a bien évidemment relaté l'évènement, le quotidien Clarin, de Buenos Aires du 2 Aout 1995. Mais aussi en Europe, sur des chaines de
télévision :
"La nouvelle fut répercutée aux journaux télévisés ou radiodiffusés de 13h00 sur la RTBF et RTL-TVI, la chaîne privée belge (notre mini-TF1). Puis, plus rien... Jamais..."
également dans la presse française, le Journal France Soir, en a fait un article le 3 Août 1995, et le Courrier de l'Ouest également .
Courrier de l'Ouest 03/08/95

France Soir 03/08/95





Pour encore plus d'infos sur ce cas, cliquez sur : San Carlos de Bariloche







jeudi 10 novembre 2011

En France, "quid" de l'ufologie ?

La recherche privée.
L'ufologie étant l'étude des phénomènes aériens non identifiés, savons nous, qui, en France manifeste de l'intérêt pour cette étude. La recherche, dans notre pays est surtout le fait de personnes isolées, regroupées ou non, en associations. Les informations qu'ils recueillent font l'objet de sites Web, sur lesquels ils organisent des forums permettant aux membres d'échanger leur point de vue.
Les plus actifs d'entre eux, sont : Area 51, forum-ovni-ufologie , Ovni-Ufologie,  Zone-ufo.
Une autre association plus particulière organise quant à elle, dans les grandes villes de France, des rencontres ouvertes à tous les "curieux" du phénomène. Ces réunions se tiennent toujours en des lieux fixes, restaurants ou cafeterias, d'où le nom : Les repas ufologiques. 
Là, autour d'un repas, les échanges vont bon train, sur les derniers témoignages recueillis, ou encore donne l'occasion aux participants de questionner un conférencier invité pour la circonstance.
Il faut également parler des colloques internationaux organisés à l'initiative de personnalités privées,
qui réunissent en une salle de congrès, conférenciers et associations ufologiques, sur 2 ou 3 jours,
ouverts à tous, et sur réservation.
C'est ainsi que j'ai participé personellement aux  Rencontres Ufologiques de Chalons en Champagne
Chalons en Champagne 2005
en 2005, et au Colloque International de Strasbourg en Octobre 2010 . Lors de ce dernier congrès, j'ai été très heureux de pouvoir discuter, en compagnie d'un ami, maitrisant l'Anglais, avec Jesse Marcel Junior, le fils du témoin principal du crash de Roswell (un des prochains messages).                   
Sur ces 2 journées, des conférenciers de renom prirent successivement la parole :  Nick Pope, ancien responsable du dossier Ovni au ministère de la défense du Royaume Uni.
L'Américain Stanton Friedman, physicien nucléaire, et chercheur en ufologie depuis plus de 30 ans. Jesse Marcel Junior cité plus haut, et Jean Pierre Petit, chercheur au CNRS français et directeur d'Ufo-Science. et d'autres encore, témoins ou chercheurs.
Colloque de Strasbourg 2010
Comme nous pouvons le constater, la recherche sur le sujet Ovni et l'éventualité d'une présence extraterrestre, n'est pas l'apanage de doux illuminés, qui prendraient leurs rêves pour réalités.
Les conclusions de tous ces chercheurs et conférenciers sont unanimes sur le fait qu'un bon nombre de gouvernements, aujourd'hui, cachent volontairement la vérité sur ce qu'ils savent réellement du phénomène. Les preuves de ce "black-out"sont maintenant suffisamment nombreuses pour pouvoir l'affirmer avec certitude.


La recherche officielle.
L'une des premières recherches effectuée en France, fut le fruit de l'association Cometa 
créée en 1999, mais en activité depuis1996, et ayant comme président le Général Denis Letty. Parmi ses membres nous citerons :
- Pierre Bescond, ingénieur général de l'armement.
- Denis Blancher, commissaire principal de la police nationale au ministère de l'intérieur.
- Bruno Lemoine, général de l'armée de l'air.
Membres de Cometa
- Françoise Lépine, de la fondation pour les études de Défense.
tous, de hautes personnalités, représentantes de l'Etat. ce qui malgré ses dires, constitue une recherche officielle.
L'association a pour but de sensibiliser les pouvoirs publics au phénomène Ovni et d'étudier ses conséquences dans le domaine de la défense nationale.
Cette association publie en 1999, le rapport de ses études sous le nom de "Rapport Cometa" "A quoi devons-nous nous préparer".
Ce rapport est envoyé, cette même année, à Jacques Chirac, président de la République, et Lionel Jospin, son premier ministre.
 D'autres personnalités, du monde de l'Armée, de la Défense ou de
l'Espace, participent également à sa rédaction:
- Jean Jacques Velasco, membre du CNES et ex-directeur du Gepan.
- André Lebeau, ancien directeur du CNES.
- Général Norlain, ancien directeur de l'IHEDN.
ainsi que bon nombre de pilotes civils et militaires.
Du fait du haut niveau de responsabilités de ses auteurs, il parait
difficile de mettre en doute leurs conclusions.
Ces conclusions, quelles-sont-elles ?
 Par souci d'objectivité, je reprendrai, ici, les propres termes du rapport, et tels que chacun pourra les consulter dans le document en lien : Rapport Cometa
"Ces études démontrent la réalité physique quasi-certaine d'objets volants totalement inconnus, aux performances de vol, et au silence remarquables, apparemment mus par des intelligences.".(...)
"Une seule hypothèse rend compte suffisamment des faits, et ne fait appel, pour l'essentiel,qu'à la science d'aujourd'hui ; c'est celle de visiteurs extra-terrestres." (...)
"L'hypothèse extraterrestre est de loin la meilleure hypothèse scientifique ; elle n'est certes pas prouvée de façon catégorique, mais il existe en sa faveur de fortes présomptions, et si elle est exacte, elle est grosse de conséquences."
Ce rapport décrit, également, preuves à l'appui, la politique de désinformation menée par les Etats-Unis depuis 1947, à propos de ces incursions extraterrestres, et les risques encourus par ceux qui divulgueraient toute information les concernant : "Quoi qu'il en soit, il est symptomatique et illustratif de relever que les Etats-Unis se sont dotés, dès 1953, d'un arsenal répressif impressionnant, toujours en vigueur semble-t-il. Ils ont promulgué, en particulier, deux ordonnances militaires AF (Air Force) 200-2 et JANAP 146 (Joint Army Navy Air Force Publication), l'une interdisant la divulgation au public d'informations relatives à des observations d'objets non identifiés et l'autre qui fait de la divulgation non autorisée d'une observation d'OVNI par son auteur une infraction passible de 10 ans d'emprisonnement et de 10.000 $ d'amende. L'ordonnance JANAP s'applique aux
militaires mais aussi aux pilotes de compagnies civiles et aux capitaines de la marine
marchande.
" L'on comprend mieux, maintenant, pourquoi tous ces témoins militaires ont attendu leur statut de retraité, pour divulguer ce qu'ils savaient à propos des Ovnis.

Un organisme officiel d'études de ces phénomènes a vu le jour en 2005,  il s'agit du GEIPAN (Groupe d'Etudes et d'Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés ), qui succédait au Sepra, et lui même au Gepan. Le Geipan actuel qui est un organisme du CNES, est basé à Toulouse, il est chargé de collecter, analyser sommairement et archiver les phénomènes aérospatiaux non identifiés, mais aussi d'informer le public.
Les archives françaises concernant les PAN (Phénomènes Aérospatiaux non identifiés )sont ouvertes au public depuis le vendredi 13 Avril 2007 sur le site institutionnel du GEIPAN.
Le CNES divise les PAN en quatre catégories, désignées par une lettre :

  • PAN de catégorie A : Observation ayant été expliquée sans aucune ambiguïté
  • PAN de catégorie B : Observation pour laquelle l'hypothèse retenue par le GEIPAN est très probable
  • PAN de catégorie C : Observation non exploitable faute d'informations
  • PAN de catégorie D : Observation inexpliquée malgré les éléments en possession du GEIPAN
Les PAN englobent un large éventail de phénomènes de toutes natures allant de la simple non reconnaissance d'un phénomène naturel (PAN A) jusqu'aux PAN D parmi lesquels se classent les
OVNI.                                                                           Distribution des PAN selon la catégorie
                                                                                       Source Geipan 2010

L'Association Aéronautique et Astronautique de France (3AF), crée en 2008 une commission PAN, qui comprend entre autres personnalités :
Alain Boudier, Pierre Bescond, Jean François Clervoye.

Commission Sigma


Cette commission se réunit régulièrement depuis sa création, et publie le 31 Mai 2010 son premier "Rapport d'étape", en quelque sorte, le bilan des études et réflexions menées depuis 2 ans.