De retour.....!
Je reprends, après quelques mois d'interruption la publication de messages, beaucoup d'entre vous m'ayant fait la remarque : "alors, ton blog est en panne,". En effet, soit du fait que je n'avais rien de sensationnel à raconter, soit aussi du fait qu'utilisant un portable avec liaison 3G, j'étais dans l'impossibilité d'avoir la liaison internet.
Depuis, je vous dirai donc, qu'aprés un séjour dans le Var, auprès de "mes bergers", je pris la direction du Sud, début décembre, à la recherche du soleil et de températures plus clémentes.
Je me fixai donc la destination de l'Espagne et du Portugal, avec l'intention d'un arrêt prolongé à Fatima, au Nord de Lisbonne, haut lieu de pèlerinage des catholiques, du fait des fameuses apparitions mariales de 1917, à trois petits bergers, et du "moins connu" miracle annoncé de la
"danse du soleil".
La côte Espagnole.
Je descendai donc plein Sud, le long des côtes espagnoles,
après avoir quitté la France
par Collioure (magnifique petit port..)et Port-Vendres.
Je longeai la "Costa Brava",Gérone, Barcelone, Tarragone, Tortosa,
me contentant d'étapes journalières d'environ 150 kms .Nous sommes en Décembre,entre le 15 et le 19,
je longe donc des plages désertes, bordées d'une multitude
d'immeubles récents, d'une vingtaine d'étages, dont les appartements sont tous inoccupés, et cela pendant au moins 6 mois de l'année. Impression étrange, de se retrouver seul, comme je le suppose, après une "alerte générale" et l'imminence d'un danger devant lequel les habitants auraient du fuir précipitamment. Rues désertes, commerces et restaurants fermés,
barques et bateaux amarrés, mouettes sans entrain,quelques pêcheurs "reprisant" leurs filets, et parfois
quelques silhouettes de retraités,regagnant le petit 2 pièces, avec vue sur la mer,dans lequel
ils ont investi leurs économies. Pourquoi, un tel "gachis", financier et environnemental.
Je me mis à "rêver", et a souhaité, que par une brusque montée des eaux, toutes ces constructions élevées de quelques métres au dessus du niveau de la mer, soient sapées lentement par le mouvement des vagues, et s'écroulent comme un château de cartes. A la une des quotidiens du lendemain, pourrait-on lire: " Des centaines de constructions détruites par la montée des eaux : Aucune victime à déplorer." Pourquoi, la nature se fâche-t-elle, contre des régions le plus souvent, pauvres et peuplées...?
Je continue néanmoins ma descente en longeant la Mediterranée, qui, elle, m'offre le plus beau spectacle : Valence, Alicante, Cartagène, grandes villes que je contourne, pour m'arrêter le plus souvent dans les petits ports de bord de mer : Cullera, Denia, La Manga del Mar,... où je retrouve plus d'authenticité. Là, se cotoienront bientôt deux mondes, celui des promoteurs pour horde de touristes, en mal de soleil, et celui du petit peuple de pêcheurs, affairés à présent,à préparer leurs embarcations, pour une nouvelle saison.
J'arrive ainsi, à Grenade, grande ville du Sud, où je suis hébergé par une amie d'enfance, et sa famille espagnole, avec lesquels je passe Noêl, et qui ont la gentillesse de me faire visiter la ville :
le palais de l'Alhambra, Musées, vieille ville.
Le Portugal.
Le 26, je reprends la route, direction Séville, Huelva,
et le Portugal. Dés le passage de la frontière, au dessus
du Rio Guadania, le paysage change, et même en cette
saison, les prairies sont vertes, mais c'est seulement
quelques jours plus tard, après 48 h de pluie
que j'en eu l'explication. Je longe donc la côte Sud,
direction plein ouest, le long de l'Océan, en faisant
de nombreuses haltes dans des petits ports de pêche
qui ont pour noms : Tavira, Faro, Armacao de Pera,
Carvoeiro. 3 jours de ce "cabotage" me permettent
d'atteindre Sagres et le Cap San Vincente, pointe Sud
de la péninsule. Là, la Sierra tombe dans l'Océan,
formant des falaises de 80 à 100m d'à pic, sur lesquelles
viennent se briser les vagues, et
du-haut desquelles des pêcheurs
intrépides lancent leurs lignes,
les pieds au bord du vide.